vendredi 16 novembre 2012

CORRIGÉ: le jeu des 7 fautes


Le jeu des 7 fautes (corrigé)
Texte 1 :
De nos jours, plusieurs personnes sont athées, c’est-à-dire qu’elles ne croient en aucun Dieu. Souvent, ces gens ne sont pas des pygmées qui brandissent leur non croyance comme un trophée, mais ils se font un plaisir de rappeler les atrocités faites au nom de la religion. Par contre, cela ne veut pas dire que ces personnes n’ont aucune vie spirituelle, ils se raccrochent à d’autres choses de la vie comme la destinée ou la croyance en leur potentiel. Ils ont l’impression d’avoir un pouvoir accru sur leur vie puisque leurs succès et leurs échecs leur sont attribuables. Certains croyants, peu importe leur religion, regardent ces personnes avec suspicion, car plusieurs préjugés circulent à propos des non-croyants et d’autres, plus radicaux, espèrent qu’ils finissent sur le bucher.
Texte 2 :
Quand on se retrouve au fond de l’abysse, nous nous sentons abandonnés. Il ne faut pas se laisser abattre, car aucune solution n’apparaitra. Certains pensent que ceux qui ont le vague à l’âme sont des irresponsables ou des échalotes au corps mou. Il faut dédramatiser cette situation et expliquer que des creux dans la vie, c’est normal. Plusieurs s’en sortent brillamment, mais d’autres s’enfoncent dans la déprime. Il faut donc aider ces personnes sans préjugés pour qu’ils retrouvent la joie de vivre sans que leur état s’aggrave.
Texte 3 :
La nuit dernière, j’étais à l’observatoire de Trois-Rivières. J’admirais les Perséides du haut de la tour. Tout à coup, je ne voyais plus les étoiles, l’astronome m’a alors dit d’aller chercher un linge dans l’armoire pour laver la lentille du télescope. J’ai trouvé un aiguisoir, mais je cherchais toujours le linge. Au comble du désespoir, je me suis affalé sur l’accoudoir pour boire un café. J’ai finalement trouvé le linge et lavé la lentille. Le spectacle était recommencé. Le soir suivant, je trouvais les étoiles bien petites comparativement à la veille. J’ai donc serré les mâchoires pour éviter d’avoir à utiliser un mouchoir. J’étais sur le point de produire un discours blasphématoire voire diffamatoire quand une pluie d’étoiles filantes a illuminé le ciel. J’ai regardé le spectacle comme si cela était un devoir.


Mon fils souffrait d’une amygdalite depuis plusieurs jours. Nous étions préoccupés par cette inflammation, était-ce un début de bronchite? Nous sommes allés voir le médecin pour un examen physique. L’analyse du médecin était sans équivoque. Il s’agissait bien d’une inflammation qui ne se propageait pas. Nous étions soulagés. Deux jours plus tard, mon fils était un vrai cyclone, pareil à de la dynamite. Il faisait de la bicyclette, en pyjama, il dansait au rythme de la musique et il s’est fracturé un tibia. Que d’émotions pour une seule semaine!

Texte 5 :

Ma mère me disait toujours que ma chambre était un véritable fouillis, un capharnaüm. Je répliquais que c’était un chaos organisé puisque je retrouvais toujours mes peccadilles. Elle n’était pas de mon avis, donc j’ai dû me résoudre à faire le ménage de ma chambre assidument, sans rechigner. J’ai essayé de pleurer abondamment, mais sans résultat. Ma mère, balai à la main, me le donnait sans aucun remords. Aucun délai n’était accepté, mais j’ai trouvé une solution, je faisais le ménage sans attendre et ma mère était contente de mon soutien dans les tâches.

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